Patrimoine
Le patrimoine gastronomique
Mis à l’honneur à l’occasion des Entretiens de Belley, les spécialités locales sont régulièrement dégustées lors de salons ou autres manifestations promotionnelles auxquelles participent l’Office de tourisme et la Ville de Belley.
Les vins AOC du Bugey, les produits de la distillerie Kario, les tartes salées et sucrées, la roulette et les diots (charcuterie), l’Ambrisa, le Belleysan, le Flocon du Colombier (pâtisseries et chocolats), la Tome de Belley (fromage) et les jus de fruits artisanaux font la notoriété du territoire.
Le patrimoine artistique
La Ville de Belley accueille tout au long de l’année des expositions d’artistes ou amateurs au palais épiscopal et à la salle des fêtes dans le cadre d’un partenariat.
Bernar VENET – « Deux arcs de 201.5 ° » (1988)
L’œuvre monumentale de Bernar Venet est visible à l’entrée Est de la ville au carrefour Jean-Monnet. Inaugurée le 5 juin 1989, elle représente deux arcs de cercle de 201,5°.
L’artiste de renommée internationale, né en 1941, réalise d’abord des toiles, puis des reliefs en bois, et passe très vite à la sculpture. Il travaille sur des signes dépouillés dans l’espace, comme des lignes géométriques ou indéterminées.
Sa faculté d’abstraction intellectuelle et son goût pour le raisonnement mathématique et l’expérimentation font de lui un représentant de l’art conceptuel au même titre que Kasimir Malevitch ou Marcel Duchamp.
Colette SONZOGNI – « La Louve passante »
Le projet de la louve, symbole présent sur les armoiries de la ville, est né en 1980. Le bronze d’une épaisseur de 5 mm a été coulé par le fondeur lyonnais Chapuis. La sculpture pèse 100 kg et mesure 86 cm de hauteur pour 30 cm de large et 125 cm du museau à la queue.
Après quelques mésaventures, l’original de la Louve passante a été placé en lieux sûrs et une copie réalisée fin 2011 a été scellée à l’angle de la rue Lamartine et de la Grande rue.
Charles MACHET (1902 – 1980) – « La paix qui s’éveille »
Sculpteur né à Izieu et ayant résidé à Belley dans sa jeunesse, Charles Machet a gardé, sa vie durant, des liens très forts avec son « pays ». Il est particulièrement connu pour sa monumentale sculpture féminine en pierre de Brouzet, haute de 18 mètres, réalisée entre 1947 à 1951, le « Monument national de la Résistance » à Cerdon (Ain), inaugurée en juillet 1951.
En 2012, la Ville de Belley fait l’acquisition de la statue « La paix qui s’éveille », installée dans le parc Jean-Pierre Camus, situé derrière le palais épiscopal. L’œuvre réalisée en 1972-1973, en pierre rose de Brouzet, représente cette dignité et cet élan vers l’avenir : le visage levé, au profil tendu, recueille la lumière symbolique d’où surgit l’idéal de paix.
BOYWD – Toiles grand format
Peintre exposant régulièrement à Belley, résidant à Andert-Condon, Boywd présente souvent ses œuvres en galerie depuis 1981, en France et plus particulièrement à Chambéry (Galerie Boidet) et à Aix-les-Bains d’où il est natif, mais également à l’étranger.
Il a été chargé par la Ville de Belley de réaliser la décoration du déambulatoire de la salle de spectacles L’Intégral avec 30 toiles de grand format.
La lumière est omniprésente dans la peinture de Boywd et c’est ce qui donne une force à sa peinture. Le prétexte peut être un ciel riche en couleurs ou une ville à la tombée de la nuit. Ses voyages sont aussi une source d’inspiration.
Le patrimoine architectural
Depuis la place des Terreaux, cœur de la ville actuelle avec sa fontaine du XIXe siècle, autrefois située hors des remparts, jusqu’à l’ancien palais épiscopal et le quartier de la cathédrale, Belley est riche d’anciens couvents, d’hôtels particuliers, de façades et de cours intérieures qui racontent son histoire.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, rue des Cordeliers
Reconstruite il y a 150 ans, certaines parties de l’édifice précédent sont encore visibles. Les principaux attraits qu’elle offre aux visiteurs sont le portail nord, la statue de la Vierge du XVIIIe siècle du sculpteur Chinard, la châsse contenant les reliques du plus illustre des évêques de Belley, Saint Anthelme, qui vécut au XIIe siècle, et les peintures murales du XIXe siècle récemment restaurées. La cathédrale est ouverte tous les jours.
Le palais épiscopal, rue des Cordeliers
Construit au XVIIIe siècle par Cortois de Quincey, le dernier évêque de l’Ancien régime sur les plans de l’architecte Soufflot, ce magnifique bâtiment appartient à la ville. Il sert aux réceptions officielles et aux manifestations culturelles, abrite la médiathèque municipale et la Société savante Le Bugey.
La maison natale de Brillat-Savarin, 62 Grande rue
Le plus célèbre des Belleysans s’est acquis une réputation internationale de gastronome grâce à son ouvrage « Physiologie du goût ».
Sa maison natale, construite en grande partie au XVIe siècle, est propriété privée mais les visiteurs sont admis dans la cour.
Hôtel du Bailliage, 34 Grande rue
Ce bâtiment du XVIe siècle a abrité l’administration judiciaire des ducs de Savoie, d’où son nom, puis à partir de 1601, celle des rois de France.
Son rôle de tribunal a pris fin au XIXe siècle lors de la construction d’un nouveau palais de justice.
L’Office de tourisme et les bureaux de la Communauté de communes Bugey Sud y sont installés.
La Maison (ou Hôtel) Dallemagne, 13 cours de Verdun
Construite au XVIIIe siècle pour être une fabrique de toiles de coton, elle fut transformée en maison d’habitation et achetée en 1799 par le Général Dallemagne, baron d’Empire. Ses descendants ont habité la maison pendant 198 ans et marqué l’histoire locale.
Le bâtiment restauré par la Ville suite à son acquisition en 1997, héberge le conservatoire à rayonnement communal.
L’hôtel de ville, 11 boulevard de Verdun
Cet hôtel particulier jouxtant la Maison Dallemagne fut construit au XIXe siècle par le Baron de Villeneuve, qui fut maire de Belley.
Il souhaitait habiter dans le voisinage de la famille Dallemagne, à qui sa propre famille était liée par deux mariages.
Le dernier propriétaire, Georges Girerd, en fit don à la Ville de Belley qui y installa la mairie en 1943.
L’hôtel Saint-François, rue Lamartine
Ce bâtiment doit son nom à la Société de secours mutuels qu’un évêque, Monseigneur Chalandon, y installa au XIXe siècle en la plaçant sous le patronage de Saint François de Sales. C’est au XVIIIe siècle que le bâtiment fut construit pour devenir la mairie de la ville jusqu’en 1863, puis chambre des notaires.
Depuis 1965 l’hôtel appartenait à la Société de secours mutuels des sapeurs-pompiers. Il a récemment été vendu à un particulier.
La Maison des Etats de la Province, rue des Cordeliers
Construite au XVIIIe siècle, elle fut d’abord l’habitation de la famille Cyvoct puis achetée pour servir de lieu de réunion aux trois ordres sous l’ancien régime : le clergé, la noblesse et le tiers-état.
Les Etats généraux locaux de 1789 se tinrent dans cette maison qui fut ensuite vendue comme bien national. Depuis cette époque, elle appartient à des propriétaires privés.
Le collège Lamartine, 41 rue Georges-Girerd
Construit au XVIIIe siècle, à l’époque où l’instruction secondaire des garçons commençait à se développer, sa renommée dépassa rapidement les frontières régionales.
Il fut dirigé successivement par différentes congrégations religieuses puis par des prêtres diocésains.
Depuis 1987, il est dirigé par des laïcs, même s’il dépend toujours du diocèse de Belley – Ars. Le collège compte parmi ses anciens élèves d’illustres personnages tels qu’Anthelme Brillat-Savarin, le général Claude Dallemagne, Alphonse de Lamartine, le chirurgien Antonin Poncet, Maurice Ponte et le docteur Anthelme Récamier.
La Vieille porte, rue Sainte-Marie
Contrairement à son nom, il ne s’agit pas d’une porte mais de la voûte d’un passage construit au XVIIe siècle pour relier un monastère de religieuses Visitandines à leur jardin en enjambant un chemin public.
La maison Saint-Anthelme, 37 rue Sainte-Marie
Dès 1930, Mgr Beguin envisage de construire un grand séminaire à Belley.
Le bâtiment en pierres taillées de Musin, soutenues par une charpente métallique, est achevé le 20 septembre 1932.
Au centre du bâtiment, un clocheton aérien donne de l’élan à ce grand toit habillé de tuiles de Montchanin. Le séminaire fonctionna pendant 33 ans jusqu’en 1966.
Il faut aussi mentionner les nombreuses cours intérieures des maisons de la Grande rue.
Invisibles à l’œil des passants, elles constituent néanmoins une caractéristique intéressante de la ville.
- HÔTEL DE VILLE
11 boulevard Verdun
01300 Belley - France - Téléphone : (+33) 4 79 42 23 00